« Une partition très intéressante alternant récitatifs et airs. L’attention du public ne faiblit pas durant l’heure et demie que dure cet oratorio. […] Nouvelle belle découverte de Paulin Bündgen. Nous espérons un troisième oratorio aussi passionnant pour l’an prochain. » – Pierre Tricou, ODB-Opéra (L’Uomo in Bivio, 2023)
« Le contre-ténor est très élégant et raffiné dans son chant, avec une ligne magnifique. C’est avec une projection tout le temps égale, un timbre chaud et doux, une qualité de diction inouïe qu’il sublime ces partitions. Une technique sans faille lui permet d’alterner au sein d’une même pièce des vocalises énergiques, des phrases courtes et découpées et de longs phrasés magnifiques, de caractériser les pièces sautillantes, de célébrer et se réjouir, pour faire « résonner (les) vers doux à l’oreille ». Il est difficile de déterminer, qui du compositeur, du chanteur ou des instrumentistes met le plus en valeur l’autre tant les pièces sont servies avec équilibre et homogénéité. Le public est conquis ! » – Perrine, ODB-Opéra (Devozioni Veneziane, 2019)
« Sous la conduite de Paulin Bündgen, qui nous bouleverse aisément dans les contrées mystiques du Lucas vns melt im anderen Capitel, l’ensemble fondé voilà plus de vingt ans en 1999 confirme à sa manière son savoir-faire à élucider verbe et sens de cette lointaine époque. […] Par des voies poétiques toutes de subtilité, le présent CD en représente un digne successeur, actualisant dans un style pertinent et fluide, sans effet de manche ni sclérose muséale, l’art comme l’éthique de ce pan majeur de la lyrique médiévale allemande. » – Christophe Steyne, Crescendo Magazine (Under der Linden, 2023)
« No Time in Eternity crée un espace intemporel où la musique est une invitation à déconnecter du quotidien pour se plonger dans le temps plus que jamais nécessaire de l’introspection et de l’élévation. […] C’est une musique sans âge, elle pourrait avoir été composée aujourd’hui, comme demain. Nous avons fait appel à une scénographe contemporaine pour lui donner une forme unique et hors du temps. » – Sébastien Broquet, Le Petit Bulletin (No Time in Eternity, 2016)
« Paulin Bündgen préfère être là où on ne l’attend pas. En l’occurrence, assez loin des morceaux baroques habituellement chantés par les contre-ténors. […] le chanteur lyrique le plus rock’n’roll de Lyon, aime autant interpréter des répertoires oubliés que des pièces contemporaines […] avec son ensemble Céladon. » – Caroline Sicard, La Tribune de Lyon (An Evening Hymn to Henry Purcell, 2019)
« Après seulement quelques minutes, les auditeurs ont succombé à la magie de ce genre de musique poétique et sensuelle, qui, sous le titre Nuits Occitanes, était entièrement vouée à la nuit. Le crépuscule, la nuit et l’aube sont les trois parties sous lesquelles se sont déployés les timbres du petit ensemble, entre grâce et fragilité, même lorsque cela est devenu plus rythmique et enjoué. Paulin Bündgen impressionne non seulement par une voix de contre-ténor extrêmement bien conduite, mais aussi par une extraordinaire force expressive qui confère au chant et à ses différentes couleurs une grande consistance/densité émotionnelle. Il s’immerge profondément dans le rôle de Troubadour. » – Mittelbayerische (Nuits Occitanes, 2019)
« Une vraie science des sonorités […] une sensibilité, une expression mêlées à une grande exigence technique […], le charme tranquille et sans esbroufe d’un travail de longue haleine et d’une indiscutable expérience. Voilà donc un disque convaincant et passionnant qui réhabilite un trouvère peu connu et confirme – si cela était encore nécessaire – le sérieux, la qualité et le talent de l’ensemble Céladon ! » – Société Française de Luth (The Love Songs of Jehan de Lescurel, 2016)